Les trois niveaux du coaching d’affaires.

Les trois niveaux du coaching d’affaires.

Le coaching d’affaires a pour finalité d’amener les chefs d’entreprises à obtenir de meilleurs résultats. Mais intuitivement, « apaiser les tensions entre deux membres de l’équipe » ou « ouvrir 3 nouveaux points de vente » ne présentent pas la même valeur. En réfléchissant à cette comparaison, ainsi qu’à d’autres situations observées dans les entreprises, j’en suis arrivé à l’idée qu’il existe plusieurs types de coaching d’affaires. Trois, plus précisément. C’est ce que je vous présente ici : l’approche des trois niveaux du coaching d’affaires. Mon intention n’est pas de stigmatiser l’une ou l’autre, mais plutôt de contribuer à votre réflexion sur l’outil, et de vous donner envie de creuser les opportunités du coaching de niveau 3…  

Coaching d’affaires niveau 1 : éteindre les incendies.

Les entreprises se trouvent parfois dans des situations difficiles. Conflit dans l’équipe, manque de trésorerie suite à un impayé, dirigeant au bord de l’épuisement, perte d’un client stratégique, etc. Une action rapide est requise, afin de remédier rapidement à une situation critique.

Le coaching d’affaires peut aider le chef d’entreprise à résoudre certaines de ces situations, qu’on appellera ici « de niveau 1 ». Mais attention ! Le coaching d’affaires a ses limites et le niveau 1 n’est pas son domaine de prédilection. Imaginez un sportif faisant un infarctus sur le terrain. Vous lui conseillez un coach sportif ou vous l’envoyer illico aux urgences ? Vous l’envoyez bien sûr aux urgences. Par contre, un joueur qui, en plein match, commet plusieurs fois de suite la même erreur tactique, pourra bénéficier des conseils avisés de son coach et reprendre son meilleur jeu.

Dans le cas de l’infarctus ci-dessus, la situation est suffisamment caricaturale pour que l’on sache d’emblée quelle option choisir. Mais dans les entreprises, le curseur est parfois difficile à placer, et le coaching d’affaires de niveau 1 devrait être limité au strict minimum pour laisser place rapidement au coaching de niveau 2. Quand le niveau 1 s’attache à éteindre les incendies, le niveau 2, lui, s’attache à éliminer les causes des incendies…

Pour les férus de gestion du temps qui maîtrisent la matrice d’Eisenhower, le niveau 1 représente ce qui est « urgent et important ». On n’y coupe pas, mais le temps qu’on y consacre se fait au détriment des tâches de niveau 2…

Le deuxième niveau du coaching d’affaires : structurer.

Toujours en référence à la matrice d’Eisenhower, les situations et tâches de niveaux 2 sont celles qui sont importantes sans être urgentes. Structurer le développement de son entreprise en fait partie. Cela concerne tout ce qu’un chef d’entreprise met en place pour améliorer le fonctionnement (et la performance) de son entreprise. C’est aussi ce qui est régulièrement décalé et reporté, faute de temps… et faute de savoir comment s’y prendre !

En effet, construire son plan de développement, définir la charte de l’entreprise, clarifier son positionnement marketing et commercial, formaliser le savoir-faire et les processus internes de l’entreprise, etc. sont des éléments de structuration que les chefs d’entreprises ne savent pas forcément bien faire, faute de le pratiquer souvent. Le coaching d’affaires pourra apporter beaucoup aux chefs d’entreprise sur ces sujets-là, à la fois en leur permettant de s’organiser différemment pour se libérer du temps, et pour leur enseigner les différentes approches de la structuration d’une entreprise. Consultez les « 32 techniques que vous apprendrez avec le coaching d’affaires » pour en savoir plus sur le sujet.

Le coaching de niveau 2 présente un retour sur investissement supérieur, pour le chef d’entreprise, à celui d’un coaching de niveau 1. Mais il lui demande aussi de sortir plus de sa zone de confort, en travaillant sur des sujets nouveaux ou des approches inconnues. Le coaching de niveau 2 amène le dirigeant à tester des approches qui, pour certaines, n’apporteront pas les résultats escomptés. En comparaison avec le domaine sportif, il y a les exercices d’entrainement, et il y a les compétitions ou évènements officiels. Pour avoir d’excellents résultats dans les deuxièmes, il faut travailler les premiers… En entreprise, pour augmenter ses marges et sa rentabilité, il faut travailler son positionnement marketing et ses éléments de différenciation 😊.

C’est en le faisant sortir de sa zone de confort et en lui enseignant des approches nouvelles que le coaching de niveau 2 amènera le chef d’entreprise à développer significativement ses compétences entrepreneuriales, et ses résultats.

Niveau 3 : se surpasser grâce au coaching d’affaires.

“Si vous apprenez à bien gérer une entreprise, il n’y a aucune raison pour que vous ne puissiez pas gérer plusieurs entreprises au même temps…les principes restent toujours les mêmes.” Richard Branson.

Alors, pourquoi ne pas passer au niveau supérieur ?!

Le coaching de niveau 2 apprend à bien gérer et développer une entreprise. Une fois les compétences acquises (et entretenues), vous pouvez continuer à monter sur l’échelle de l’entrepreneuriat et développer plus d’entreprises ! Le coaching de niveau 3 vous amènera à valoriser vos compétences et à améliorer encore vos résultats. Vous êtes champion départemental ? Devenez champion régional ! Vous faites partie des meilleurs nationaux ? Participez aux Jeux Olympiques !

Les options sont multiples, et vous pouvez vous concentrer sur ce qui a le plus d’importance pour vous. Comment pouvez-vous générez la même valeur, le même revenu, en y consacrant moins de temps ? Comment développer plus d’agences ou construire un réseau en franchise ? Quel nouveau marché voulez-vous investir ? Pourquoi ne pas racheter une entreprise, la structurer puis la revendre avec une valeur accrue ?

Le coaching de niveau 3 amène un nouveau niveau de réflexion. Il ne s’agit pas de faire +30%, mais bien x30… Il amène à repenser les modèles économiques, à voir plus grand, bref, à se surpasser.

Conclusion.

Un chef d’entreprise s’appuiera sur le coaching d’affaires pour améliorer ses résultats et sa qualité de vie. Selon la situation de départ, le coaching d’affaires amènera les dirigeants à implémenter différentes tactiques, différentes stratégies, qui dépendront du niveau de structuration actuel de leurs entreprises. Le coaching d’affaires de niveau 1, qui vise principalement à « éteindre les incendies », devra idéalement laisser rapidement la place au coaching de niveau 2, puis 3, le cas échéant. Car après tout, il est préférable de gérer les opportunités plutôt que les problèmes, n’est-ce pas ?

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